
Eloge de la lenteur
- Marco Sax
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Re: Eloge de la lenteur
Pour moi c'est une évidence! c'est même le meilleur moyen que j'ai trouvé pour apprendre par coeur avec précision un morceau.
Lentement, il n'y a pas de stress, les doigts s'enchainent tranquillement. Du coup quand on accélère, les doigts savent ou aller :D
Lentement, il n'y a pas de stress, les doigts s'enchainent tranquillement. Du coup quand on accélère, les doigts savent ou aller :D
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Tenor P.Mauriat Black Pearl (Bec Theo Wanne Shiva III 8 + Lig Optimum cuir)
Tenor Selmer Ref36 (Jazz: Bec V16 T95 + Lig JLV; Classique: Vandoren TL3)
Basse Sakuzzu (SYOS Custom + Lig Optimum)
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Re: Eloge de la lenteur
paradoxalement, plus c'est lent plus c'est dur. Le manque de précision sera plus flagrant lorsque l'on joue lentement. Et c'est là l'un des interêts de cet "exercice". Bien sur cela favorise la mémoire aussi.
Et puis, Antoine Hervé est un musicien génial et un super pédagogue
Et puis, Antoine Hervé est un musicien génial et un super pédagogue
Re: Eloge de la lenteur
C'est bien de faire remonter périodiquement les principes de base !!
La lenteur, à appliquer au travail de Charlie Parker.
CP jouait avec une rapidité démoniaque, mais avec une précision chirurgicale ; trop souvent, on se concentre sur la rapidité, mais pas sur la précision.
Pour arriver à ça, il a travaillé 12 heures par jour pendant 4 ans, selon la légende ; mais la légende ne dit pas comment il travaillait, faisait-il aussi l'éloge de la lenteur ?
Et effectivement, les vidéos d'Antoine Hervé sont super !
La lenteur, à appliquer au travail de Charlie Parker.
CP jouait avec une rapidité démoniaque, mais avec une précision chirurgicale ; trop souvent, on se concentre sur la rapidité, mais pas sur la précision.
Pour arriver à ça, il a travaillé 12 heures par jour pendant 4 ans, selon la légende ; mais la légende ne dit pas comment il travaillait, faisait-il aussi l'éloge de la lenteur ?
Et effectivement, les vidéos d'Antoine Hervé sont super !
bariPro Thomann, bec Vandoren B7
et pas mal d'autres trucs qui ne servent pas en ce moment
Craindre l’erreur et craindre la vérité est une seule et même chose. Celui qui craint de se tromper est impuissant à découvrir.
(Grothendieck)
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- dexdex
- Baryton
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Re: Eloge de la lenteur
Génial. Merci du partage.
C'est pas l'homme qui prend la mer, mais c'est lui qui fait le son, tadadaa !
S SC-880 & YSS-475 | Yam 7CM | FR Carbon Classic M
A SA-II | Meyer 7M | FR Carbon M
T Ref36 & MkVII | V16 T7M | FR Carbon M
B SA-II | Jody ESP 7* | FR Carbon M
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Re: Eloge de la lenteur

Merci!
C'est intéressant.
Re: Eloge de la lenteur
Justement, il y a cette petite séquence sur France Musique : un échauffement de Charlie Parkermanu13 a écrit : ↑08 déc. 2021 10:46 La lenteur, à appliquer au travail de Charlie Parker.
CP jouait avec une rapidité démoniaque, mais avec une précision chirurgicale ; trop souvent, on se concentre sur la rapidité, mais pas sur la précision.
Pour arriver à ça, il a travaillé 12 heures par jour pendant 4 ans, selon la légende ; mais la légende ne dit pas comment il travaillait, faisait-il aussi l'éloge de la lenteur ?
Ce n'est pas vraiment dans la lenteur ! mais bon, c'était à la fin de sa vie, il commençait à bien maitriser...
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Re: Eloge de la lenteur
C’est amusant, sur un forum tiers, le morceau du mois est Tenor Madness, un monument qu’on ne présente plus. A tort.
Pas encore bien décidé à participer, je ré-écoute l’original. Surprise: il est joué plus lentement que la majorité des reprises. Et, surtout, les 3 premières croches du motif récurrent sont en levée (en “et”), plaçant la 4ème sur le 3e temps.
Swing chirurgical.
La majorité des reprises “labourent” cet effet, en jouant trop vite, et en placant les notes comme un bon vieux groupe de Dixieland, façon banjo.
L’éloge de la lenteur, c’est aussi ça.
Pas encore bien décidé à participer, je ré-écoute l’original. Surprise: il est joué plus lentement que la majorité des reprises. Et, surtout, les 3 premières croches du motif récurrent sont en levée (en “et”), plaçant la 4ème sur le 3e temps.
Swing chirurgical.
La majorité des reprises “labourent” cet effet, en jouant trop vite, et en placant les notes comme un bon vieux groupe de Dixieland, façon banjo.
L’éloge de la lenteur, c’est aussi ça.
Modifié en dernier par dexdex le 12 déc. 2021 17:34, modifié 1 fois.
C'est pas l'homme qui prend la mer, mais c'est lui qui fait le son, tadadaa !
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Re: Eloge de la lenteur
Très intéressant : je retiens que lorsqu'on brode une impro autour d'une note, on vise le 1/2 ton inférieur d'une part et le ton supérieur d'autre part.manu13 a écrit : ↑08 déc. 2021 10:46 C'est bien de faire remonter périodiquement les principes de base !!
La lenteur, à appliquer au travail de Charlie Parker.
CP jouait avec une rapidité démoniaque, mais avec une précision chirurgicale ; trop souvent, on se concentre sur la rapidité, mais pas sur la précision.
Pour arriver à ça, il a travaillé 12 heures par jour pendant 4 ans, selon la légende ; mais la légende ne dit pas comment il travaillait, faisait-il aussi l'éloge de la lenteur ?
Et effectivement, les vidéos d'Antoine Hervé sont super !
Tenor Mark VI ; Alto SIII
Re: Eloge de la lenteur
De mon côté avec mon niveau "intermédiaire" (ce qui ne veut abssoolument rien dire), je joue aussi ou du moins j'essaie, plus lentement les trucs difficiles.
L' omnibook de Parker est un bon exercice, du moins les morceaux les plus "lents", mais aussi d'autres cadors.
J'ai un recueil de Rollins, c'est un peu plus dur et difficile à intégrer "the jazz style of sonnys Rollins" de David Baker.
Mais pour faire vraiment simpliste certaines phrases de Parker jouées lentement, c'est du swing et jouées vite du bop. De toutes les façons on est obligé de jouer
lentement des riffs difficiles ou des phrases en "essayant" ensuite de les jouer au tempo.
Antoine Hervé un sacré Monsieur, j'ai un disque de lui avec l'ONJ du milieu des années 80.
Mais dans cet omnibook de parker, il y a tout, avec les accords un peu trafiqués augmentés ou diminués de ci de là, il en était à un tel stade qu'il ne devait même plus se préoccuper de ce type de détails.
De mon côté, je suis un peu contre la "théorisation" de la musique vouloir tout expliquer, ça m'embrouille, à mon petit niveau, j'essaie de garder de la spontanéité. Mais par contre bien obliger de travailler ses accords,ses pentatoniques, ses 2-5 etc..Mais juste pour la technique.
Mais bon si c’était facile ça se saurait, on n'en a jamais fini et c'est l’intérêt de la zique ..
L' omnibook de Parker est un bon exercice, du moins les morceaux les plus "lents", mais aussi d'autres cadors.
J'ai un recueil de Rollins, c'est un peu plus dur et difficile à intégrer "the jazz style of sonnys Rollins" de David Baker.
Mais pour faire vraiment simpliste certaines phrases de Parker jouées lentement, c'est du swing et jouées vite du bop. De toutes les façons on est obligé de jouer
lentement des riffs difficiles ou des phrases en "essayant" ensuite de les jouer au tempo.
Antoine Hervé un sacré Monsieur, j'ai un disque de lui avec l'ONJ du milieu des années 80.
Mais dans cet omnibook de parker, il y a tout, avec les accords un peu trafiqués augmentés ou diminués de ci de là, il en était à un tel stade qu'il ne devait même plus se préoccuper de ce type de détails.
De mon côté, je suis un peu contre la "théorisation" de la musique vouloir tout expliquer, ça m'embrouille, à mon petit niveau, j'essaie de garder de la spontanéité. Mais par contre bien obliger de travailler ses accords,ses pentatoniques, ses 2-5 etc..Mais juste pour la technique.
Mais bon si c’était facile ça se saurait, on n'en a jamais fini et c'est l’intérêt de la zique ..
Saxophoniste de Niveau intermédiaire (ça dépend de la température qu'il fait à Moscou et de l'âge du Capitaine..)
(Tenor Selmer Mark6- Tenor Trevor James "signature custom" GL - Alto Selmer Mark6 -Soprano Yamaha 475)
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Re: Eloge de la lenteur
Au sujet de la lenteur, si vous jouez très lentement certaines phrase de Charlie Parker, c'est presque du swing.
Il y avait d'ailleurs l'autre soir un reportage sur sa vie sur Arte très intéressant, Steve Coleman disait d'ailleurs qu'avant de développer son propre style, Parker s’était beaucoup influencé par Coleman Hawkins, Johnny hodges etc.. etc.. Un surdoué ce Parker et si il n'avait pas eu de problèmes avec la drogue , ça aurait été encore mieux.
Les 9eme, les 11eme et les accords dits de passage...
Il y avait d'ailleurs l'autre soir un reportage sur sa vie sur Arte très intéressant, Steve Coleman disait d'ailleurs qu'avant de développer son propre style, Parker s’était beaucoup influencé par Coleman Hawkins, Johnny hodges etc.. etc.. Un surdoué ce Parker et si il n'avait pas eu de problèmes avec la drogue , ça aurait été encore mieux.
Les 9eme, les 11eme et les accords dits de passage...
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