C'est simple et compliqué à la fois... au départ c'est identique et ça commence comme ça :couac a écrit : ↑21 déc. 2023 09:55 Comme je n'y connais rien du tout en machine outil numérique, je me permets de poser la question.
Existe-t'il une équivalence entre les données transmises à une imprimante 3D, et celles transmises à ces machines?
Pourrait-il exister une interface qui permettrait de passer de l'une à l'autre?
1- Conception CAD dans un soft genre Autocad/Fusion360/Solidwoks/Catia (et autres)
2- Export en format "non propriétaire" ou "reconnu par d'autres plateformes" : les .dxf et .dwg sont souvent utilisés en "pro", le .stl est majoritaire pour l'impression 3D
3- Conversion en gcode (et cousins) pour les trajectoires machines (que ce soit usinage ou impression 3D)
A cette étape les chemins se séparent :
a - Usinage = fabrication soustractive
b - Impression 3D = fabrication additive
Le choix de la méthode (usinage/impression 3D) va influencer le design (et le design va influencer le choix de la méthode de production) : chaque méthode a ses avantages, inconvénients et aussi les choses "qu'il ne sait pas faire"...
Le dernier point qui entre en compte est le budget (ça fait aussi partie de l'équation) : on peut être hyper créatif et se retrouver avec un truc quasi impossible à fabriquer qui coûte une fortune pour le faire et devient invendable au final
J'ai volontairement mis de coté la fonderie qui utilise l'usinage (pour la finition) et, de plus en plus souvent, l'impression 3D dans le process (positifs de fonderie)
Il reste encore la bonne vieille méthode "papier crayon" + "artisan en conventionnel" même si ça devient une espèce en voie de disparition et qu'il faut (bon gré mal gré) mixer les méthodes à l'ancienne et la technologie moderne